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Parce que la reconnaissance au travail exige une véritable stratégie

La culture de la reconnaissance au travail : Doutes justifiés ou opportunités manquées ?

La reconnaissance au travail est devenue un enjeu majeur dans les organisations, contribuant à la motivation, la rétention et la productivité des employés. Cependant, certains dirigeants peuvent hésiter à mettre en place une telle culture. Dans cet article, nous allons explorer les raisons courantes de refus et fournir des arguments en faveur de cette démarche.

Manque de sensibilisation : Les dirigeants et les managers peuvent ne pas pleinement saisir les nombreux avantages et l’impact positif d’une culture de reconnaissance au travail, même s’ils reconnaissent son potentiel pour renforcer la motivation, la satisfaction et la productivité. Peu d’entre eux ont une vision claire des différents éléments qui la composent et de leurs implications. Par exemple, il est possible qu’ils accordent déjà une forme spécifique de reconnaissance sans en être conscients, notamment à travers certains avantages sociaux. Une meilleure communication sur ce sujet permettrait aux employés de prendre conscience qu’il s’agit d’une des quatre formes de reconnaissance. D’autre part, il est fréquent que le top management soit surpris lorsqu’on évoque les principes scientifiques qui régissent la façon de donner de la reconnaissance. En effet, la manière dont la reconnaissance est exprimée peut entraîner des conséquences tant positives que négatives sur la motivation si ces quelques principes ne sont pas respectés.

Priorités concurrentes : Les organisations peuvent être concentrées sur d’autres priorités telles que la rentabilité, la réduction des coûts ou l’atteinte d’objectifs commerciaux à court terme. Dans ce contexte, la reconnaissance au travail peut être reléguée au second plan. Cependant, il est crucial de souligner que la reconnaissance peut contribuer à l’amélioration de la productivité, de la satisfaction des employés et de leur rétention, ce qui à long terme favorisera la réalisation des objectifs organisationnels. Alors, oui, on comprend que gagner de l’argent soit important, mais un employé heureux et motivé, c’est comme un billet de 100 euros qu’on aurait trouvé par terre. Ça vaut le coup de se pencher dessus, non ?

Inadéquation avec la culture organisationnelle : Certaines organisations sont tout simplement en décalage avec la culture de la reconnaissance au travail. Elles peuvent être attachées à des modèles de gestion traditionnels et ne pas percevoir les avantages potentiels qu’offre la reconnaissance. Cependant, il est crucial de souligner que les conditions externes évoluent et que l’adaptation à de nouvelles pratiques est essentielle pour rester compétitif. Lorsqu’une organisation se retrouve dans cette situation, elle peut ressentir des symptômes caractéristiques, tels que le doute, le questionnement, la frustration et souvent même le déni. Elle continue d’appliquer les recettes du passé qui avaient été si efficaces autrefois, mais qui ne fonctionnent plus aussi bien aujourd’hui. Dès que l’entreprise réalisera que son ancien paradigme a été exploité au maximum, elle sera prête à accepter cette évolution et à s’aligner sur le nouvel environnement. Il est important de donner à l’organisation le temps nécessaire pour avancer à son propre rythme afin de pouvoir harmoniser sa culture avec les besoins actuels des employés.

Crainte de la complaisance : Quelques gestionnaires peuvent craindre que la reconnaissance puisse conduire à la complaisance ou à une baisse de la performance. Ils peuvent avoir quelques inquiétudes notamment que leurs employés se reposent sur leurs lauriers au lieu de continuer à s’améliorer. Pas de soucis à se faire de ce cotés-là, on ne compte plus les études et les organisations qui ont partagé leurs résultats montrant que la reconnaissance au travail favorise tant l’engagement que la productivité.

Peur des revendications : Une partie des dirigeants peuvent redouter que la reconnaissance au travail soulève des attentes déraisonnables parmi les employés, ce qui pourrait conduire à des revendications sociales ou des mouvements de contestation. Pour éviter cela, il est essentiel de communiquer de manière transparente sur les critères de reconnaissance, les types de récompenses offertes et les raisons pour lesquelles les employés sont reconnus. En établissant une relation de confiance et en éclairant les employés sur les processus de reconnaissance, on évite les frustrations et les attentes irréalistes. Ils ne veulent pas que ça finisse en révolution, ils veulent juste un petit signe de reconnaissance, un peu comme quand on reçoit des likes sur LinkedIn. Ça ne change pas le monde, mais ça fait plaisir quand même.

Peur des caprices : Certains pourront craindre que la reconnaissance au travail implique des coûts financiers importants, en pensant que chaque employé demandera des récompenses matérielles coûteuses. Néanmoins, il est important de comprendre que la reconnaissance n’est pas nécessairement synonyme de récompenses matérielles. De plus, en comprenant les préférences individuelles des employés, les organisations peuvent offrir une reconnaissance personnalisée, ce qui permet de maximiser l’efficacité tout en gérant les coûts. Une simple reconnaissance verbale, authentique et sincère, peut avoir un impact significatif bien que d’autres vous demanderont un peu plus. Mais, rassurez -vous, on ne vous demandera pas un voyage tous frais payés aux Bahamas avec de l’argent de poche pour chaque bon travail réalisé.

Les coûts : Les organisations peuvent craindre que la création d’une culture de la reconnaissance au travail nécessite des investissements importants. Toutefois, il est essentiel de prendre en compte les coûts cachés associés à un manque de reconnaissance, tels que l’absentéisme, le turnover et la baisse de productivité. La reconnaissance au travail peut en réalité représenter un investissement rentable à long terme, en contribuant à la rétention des talents, à l’engagement des employés et à l’amélioration de la performance globale de l’organisation. Alors oui, ça a un prix, mais faites le calcul par vous-même, ça coûte bien moins cher que de recruter et former de nouveaux employés toutes les cinq minutes.

Afin de conclure, bien que le refus d’établir une culture de la reconnaissance au travail puisse être motivé par diverses raisons, il est important de considérer les nombreux avantages qu’elle peut offrir aux organisations. Une culture de reconnaissance favorise la motivation, la rétention des employés et leur productivité, tout en contribuant à l’atteinte des objectifs organisationnels. En sensibilisant, et en communiquant clairement avec les employés, il est possible de surmonter les résistances et de créer un environnement de travail épanouissant pour tous.

 

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