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Parce que la reconnaissance au travail exige une véritable stratégie

Décoder le célèbre « Je n'ai pas besoin de reconnaissance au travail »

Certains salariés déclarent qu’ils n’ont pas besoin de reconnaissance au travail, une assertion qui peut sembler contre-intuitive dans un contexte où la reconnaissance est souvent perçue comme un moteur de motivation. Cependant, cette affirmation peut être influencée par divers facteurs, chacun reflétant des aspects culturels, éducatifs, expérientiels, psychologiques et intrinsèques. Voici quelques exemples :

  1. Croyances culturelles ou éducatives : Les convictions inculquées par la culture ou l’éducation peuvent jouer un rôle crucial. Certains individus ont grandi dans des environnements où la modestie et la réticence à exprimer le succès personnel sont valorisées. D’autres en raison du driver « soit fort » où manifester ouvertement un besoin de reconnaissance peut être perçu comme une vulnérabilité ou une faiblesse.
  2. Expérience passée : Les expériences professionnelles antérieures façonnent souvent la perspective de la reconnaissance. Des expériences négatives, telles qu’un manque de reconnaissance, peuvent conduire à minimiser l’importance de celle-ci dans un nouvel environnement.
  3. Crainte de paraître intéressé par la reconnaissance : La peur d’être perçu comme opportuniste peut pousser certains employés à minimiser le besoin de reconnaissance. L’idée que rechercher activement la reconnaissance pourrait être interprété comme un intérêt personnel peut décourager certains de l’exprimer ouvertement.
  4. Syndrome de l’imposteur : Le syndrome de l’imposteur est un phénomène psychologique où une personne doute de ses compétences, a peur d’être exposée comme un « imposteur » malgré ses réussites, et attribue souvent ses réussites à la chance plutôt qu’à ses compétences réelles. Par exemple  ils peuvent rejeter la reconnaissance par peur que d’autres découvrent qu’ils ne sont pas aussi compétents qu’ils le semblent. Ou encore  à l’opposé ils peuvent croire que tout le monde peut faire ce qu’ils font, donc ils ne voient pas la nécessité d’être reconnues et pourraient percevoir la reconnaissance comme une moquerie.
  5. Forte motivation intrinsèque : Certains employés sont intrinsèquement motivés par leur amour du travail et par le sentiment de réalisation personnelle. Pour eux, la satisfaction provient du plaisir de contribuer et d’atteindre des objectifs personnels.

En conclusion il est essentiel que les managers comprennent et respectent les préférences individuelles en matière de reconnaissance. Cela peut signifier ajuster les approches de reconnaissance en fonction des besoins et des attentes spécifiques de chaque collaborateur. La communication ouverte et la compréhension des motivations individuelles peuvent contribuer à créer un environnement de travail plus positif.

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