Kharites RH

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Parce que la reconnaissance au travail exige une véritable stratégie

Le management coercitif

Les pratiques managériales sont essentielles, elles impactent non seulement l’engagement dans le travail, mais aussi l’engagement organisationnel. Les managers qui remarquent leurs collaborateurs principalement pour les réprimander quand quelque chose ne convient pas, ne réalisent pas toutes les conséquences de leurs actes.

Alors que le lieu de travail est considéré comme un endroit neutre voire bienveillant, le fait que certains managers agissent ainsi, le transforme en un endroit négatif. En effet, les endroits où nous vivons des expériences négatives répétées, deviennent à leurs tours coercitifs. Bien entendu, les salariés confrontés à cette situation vont chercher une solution pour ne plus la subir. Dans ce cadre, ils décideront soit de quitter l’entreprise, soit de développer une stratégie d’évitement. Cette dernière peut se traduire par des pauses de plus en plus longues, partir du travail le plus tôt possible, rester en télétravail ou encore remettre des arrêts-maladies. Tout est bon pour s’éloigner du contact direct avec le manager et du lieu de travail.

Au-delà des RPS, cette attitude est dommageable pour l’organisation. La perte de motivation mais également le sentiment de ne plus être respecté, entrainent une baisse de productivité et de capacité d’innovation, sans parler des retombées sur la marque employeur dont la réputation est mise à mal.

Finalement que faire ? Outre sensibiliser les managers sur ce sujet, il est de la responsabilité des RH de veiller au grain. Notamment, en mettant en place des enquêtes (bien-être, engagement, satisfaction) de façons régulières (certaines applications font des sondages une fois par semaine) tout en analysant les KPI RH (et pourquoi pas en créer de nouveaux adaptés à la situation ?!). Par exemple des indicateurs RH par équipes (taux de turnover, d’absentéisme…) pour faciliter la détection des écarts lors des comparaisons des résultats par secteurs d’activité. De recouper les écarts avec les enquêtes  pour une analyse plus précise. Il est possible également de se comparer avec la concurrence, faisons-nous mieux ou pire qu’eux ?

L’important est de tendre dans tous les cas vers un suivi et une amélioration continue de ces résultats. 

photo en noir et blanc d'un homme triste fumant une cigarette.

2 réflexions sur “Management coercitif”

  1. Ping : Le soutien organisationnel perçu ou SOP

  2. Ping : De la responsabilité des manageurs sur le manque d’engagement des collaborateurs

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