Kharites RH

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Parce que la reconnaissance au travail exige une véritable stratégie

La motivation des salariés un enjeu majeur en période de crise économique

En période de crise économique, les salariés mais également les entreprises font face à des difficultés.

Les salariés peuvent connaitre des problèmes d’ordre pécuniaire dans leur vie personnelle et se montrer inquiet pour leur avenir professionnel. Ces éléments peuvent conduire les personnes à un affect négatif qui peut influencer défavorablement l’atmosphère au travail. Ils peuvent avoir peur d’un plan social, des décisions futures de l’entreprise, ce qui peut nourrir un sentiment d’incertitude. Ils peuvent également craindre un accroissement du travail tout en étant en effectif réduit, avec une forte pression de la part de l’entreprise pour obtenir des résultats. Cette situation, peut accroitre le stress, la charge mentale et mener à la démotivation, impactant la qualité de leur travail et leur productivité.

Pour l’entreprise, la perte de motivation entraine un ralentissement des performances. Les performances économiques et financières sont attribuables à des facteurs non financiers entre autres le style de management, les stratégies mises en place, la culture de l’organisation ainsi que son degré d’innovation. Afin d’accroitre la performance des collaborateurs, de nombreuses études portent sur la motivation. Outre communiquer afin de rassurer, l’entreprise devra motiver ses salariés.

Il existe plusieurs théories de la motivation, elles sont pour la plupart complémentaires les unes aux autres et sont utilisées pour obtenir plus d’efforts et de meilleures performances de la part des collaborateurs. Bien qu’en temps normal la motivation soit un sujet quotidien pour les managers, elle s’avère primordiale en période de crise économique en raison de son impact sur la loyauté, la performance et la bonne citoyenneté.

 Dans le cadre de la récession, l’entreprise devrait se focaliser sur les facteurs de motivations basés sur les relations humaines et la sécurité de l’emploi qui correspondent aux besoins de sécurité et d’appartenance. Les managers devront mettre l’accent sur la reconnaissance existentielle afin de soutenir au mieux les employés, le management participatif pour favoriser le sentiment d’appartenance tout en veillant aux facteurs de démotivation. Il agira le plus tôt possible, en raison de l’effet dit « de contagion » de la démotivation, qui peut rapidement atteindre tous les salariés, rendant plus difficile l’inversion de la tendance.  

Pour aller plus loin, à l’instar des organisations les plus performantes qui utilisent avec leurs employés un système similaire à celui des programmes de fidélisation de la clientèle, les entreprises pourraient se concentrer sur la qualité de l’expérience de l’employé, en tenant compte de ses caractéristiques, besoins et préférences surtout en cette période, qui risque de déclencher un changement des priorités. Le manager connaissant ainsi les besoins propres à chaque individu sera plus à même de personnaliser ses interventions et ainsi accroitre la motivation, la satisfaction et l’engagement du salarié.

Pendule de Newton avec quatre smileys heureux et un smiley triste
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